Depuis deux mois, j'alterne lumbago et sciatique. Depuis hier ça va mieux.
Sont-ce enfin les effets des anti-inflammatoires dont je me suis bourré durant deux mois ? Nenni.
Les séances chez l'ostéopathe? Pas plus.
Les kinés un peu sorciers, les sorciers un peu kinés alors ? Peut-être.
Le fait que j'ai été convoqué à un entretien d'embauche avant-hier ? Bien sûr que non. Quoique.
En tous cas, je prends ça pour une bonne nouvelle, nul doute que sous peu, je n'aurai plus mal nulle part.
Moi qui me traîne depuis deux mois, j'ai une soudaine envie de vélo. Fonçons!
J'enfourche ma bicyclette mais elle me fait la gueule, je n'ai pas fini de la réparer et la chaîne continue à renâcler quand j'appuie trop fort sur les pédales. Je pars quand même sur le canal du midi, comme au temps de mon entraînement mais c'est trop énervant cette chaîne qui se dérobe.
Ca fait un moment qu'un pont m'intrigue : il ne dessert aucune route. Je vais voir ça de plus près.
C'est beau comme un projet informatique abandonné : les ingénieurs ont conçu le pont, les ouvriers l'ont construit, les contribuables l'ont financé mais personne n'a voté la route qu'il devait desservir. On peut se gausser des aéroports africains sans avions, nous avons notre pont sans voiture aux portes du Lauragais.
Renseignements pris, ce pont est promis à un grand avenir d'après
la Dépèche du Midi, il ne s'agit pas d'un projet stupide, mais d'un équipement en avance sur son temps. 30 ans d'avance, trop fort!
Retour maison, 18 Km, pas mal pour un retour à la vie. Et un retour au blog : ce billet et ceux du Toulouse-La Nouvelle qui restaient à l'état de projet jusqu'à aujourd'hui. Un projet en retard sur son temps en quelques sortes.