lundi 28 juillet 2014

Malérargues

Ma journée de lundi est consacrée au marché de Lasalle à la lessive et au repos. Oh les jolies prunes ! Pour ne pas se perdre à Lasalle il suffit de suivre les panneaux. Comme dit, je crois, un proverbe italien, tous les chemins mènent partout. Les gens d'ici on une drôle de manière de réparer les platanes. Je ne suis pas sûr que ce soit durable. Le Roy Hart a un peu changé depuis je suis venu avec ma chérie. Quelques murs de pierres sèches ont été montés, un gîte qui n'était que 4 murs a été aménagé, la cuisine est flambant neuve. Ça marche le Roy Hart. Ce lundi je fais la connaissance de stagiaires qui suivent plusieurs stages sur plusieurs semaines. L'ambiance n'as pas changée. On trouve ici une population internationale d'artistes professionnels ou non. Ça parle chant, danse, opéra, théâtre, cirque dans toutes les langues. Vivement que le stage commence!

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dimanche 27 juillet 2014

saison 2 étape 8 Alès Thoiras

Ce matin, il y a beaucoup de vent sur Nimes et la journée s'annonce chaude. Hier, j'ai repéré une gare plus près de Thoiras que Nimes: Alès. Je ne me sens pas 60 km en côte contre le vent. Je reprends donc le chemin de la gare SNCF. Mon GPS me 'zigzague' dans les zones industrielles comme hier mais je finis par trouver un panneau 'gare'. Les nimois conduisent comme il torréent, avec force testostérone, même les filles. Je ne croise pas un vélo sur mon trajet, il faut dire que la municipalité ne fait pas grand chose pour les cyclistes. Pistes cyclables improbables et incomplètes, rues défoncées. Même le long de la voie de tram-bus toute neuve, rien n'indique oú les vélos doivent passer. Je décide que je suis un tram. Après tout, je pèse à peine moins lourd (mais je transporte moins de passagers). A Alès, je choisis de passer par pittoresque. La route directe me semble un peu trop empruntée par les voitures. Bon, il faut vous dire que les Cévennes ce n'est pas plat. Entre la température, le vent et les côtes je ne regrette pas d'avoir choisi un itinéraire de 30 km plutôt que 60. Je rame. Héroïquement je change de régime alimentaire. Pas de saucisse, pas de bière mais un croque monsieur et du fromage blanc de brebis dégustés à l'ombre d'un chêne vert et au son des cigales . À Anduze je gare mon deux roues à côté d'engins un peu plus adaptés au relief local que mon vélo mais ne visite pas la bambouseraie. En effet il y a foule ce dimanche et j'ai peur de me faire voler mes bagages. Chat échaudé craint l'eau froide. Je rejoins lzz route principale près d'Anduze. C'est épouvantable. Les chauffards du dimanche une fois bien alcoolisés rejouent le rallye des Cévennes. Avec des Opels customisées pour les moins riches, des Porsche 911 pour les plus fortunés voire des Ferrari pour les cacous parvenus. L'horreur. Je ne regrette pas d'avoir fait un détour par les petites routes. C'est là que je trouve le moyen de bloquer ma chaîne entre le grand plateau et les rayons. Que j'avance ou que je recule, comment veux-tu comment veux-tu que ma roue arrière tourne sans casser la chaîne. Le bitume est au ras du fossé. Je dois porter mon vélo sur une vingtaine de mètres avant de pouvoir regarder comment réparer. J'arrive à décoincer la chaîne en démontant la roue. Ouf! Un moment je me suis vu en train de chercher une chaîne de vélo un dimanche après midi à Anduze. C'était pas gagné. Je m'arrête à la maison de la randonnée de Thoiras oú je ne trouve pas les cartes que je suis venu chercher. Je tente d'aider un vététistes qui galère lui aussi avec sa chaîne et me rends compte que je ne n'aurais pas su démonter la mienne en cas de gros soucis. Arrivée au camping après avoir croisé un train à vapeur (cherchez le bien sur la photo !). Bière bien méritée. Dîner en famille (ma soeur est par là) et concert au Roy Hart. Ah non, il a été avancé d'une heure. Bon, une bière alors?

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samedi 26 juillet 2014

Saison 2 etape 7 les Cabanes de Fleury Narbonne

Aujourd'hui nous n'avons que 23 km à faire. Je récupère la tente et donne à Luc le matériel dont je n'aurai pas besoin pour la suite de mon périple. En effet nous allons pédaler jusqu'à la gare de Narbonne et nous séparer. Luc rentre à Toulouse; de mon côté je prends le train jusqu'à Nimes pour monter à Malérargues demain. Je suis encore plus chargé que cette semaine et surtout que cet hiver. Je suis un peu inquiet. Cette petite étape sera un test pour voir si le chargement est supportable pour la suite. La 'petite' étape n'est pas si facile que ça. La Clape ce n'est pas plat. Par contre c'est venté. Il fait 34 degrés et le vent violent est contre nous. Nous n'avançons pas. Pourtant nous nous sommes réparti d'efforts : je prends le poids et les coups de soleil, Luc prends le vent.

Deux heures pour faire 23 km. La bière chinoise est bien méritée. Passage dans une boutique Orange pour acheter de quoi poursuivre mes posts. J'ai échangé mon smartphone contre un autre presque identique sauf qu'il téléphone, lui. Les deux sont fabriqué en Chine. L'ancien qui ne marchait pas était conçu en France. Le nouveau qui fonctionne a été conçu au Japon. C'est une loi japonaise, dans ce pays, tous les téléphones doivent être en capacité d'appeler les secours en cas de catastrophe nucléaire . Alors qu'en France la loi est plutôt: un bon malentendu vaut mieux que deux tu l'entendras, surtout en cas de catastrophe nucléaire. Toujours est-il que maintenant, vous pouvez m'appeler et en plus m'entendre sans me faire répéter. Je suis sûr que je me suis fait voler exprès mon ancien téléphone parce que j'en avais marre de vos 'pardon je ne t'ai pas compris'. Séparation sur le quai de la gare de Narbonne. Cette petite semaine a été bien sympathique. Nous nous sommes bien entendu mon fils bonus et moi. En jouant avec mon nouveau téléphone j'ai failli rater la gare de Nimes. Cool, mon nouveau GPS est aussi efficace que l'ancien. Il m'envoie devant la zone hôtelière de Caissargues au lieu de celle de Nimes. 6 km de bonus pour avoir fait confiance à Google maps. Arrivée a l'hôtel Formule 1. C'est comme au camping, on entend ses voisins et on partage la douche. Par contre il y a un vrai matelas et en bonus on a le droit de p***** dans le lavabo. Ça c'est rigolo.

vendredi 25 juillet 2014

interlude

Programme du jour: grasse matinée, lessive, bain de mer, étude ethnologique. L'eau est un peu froide. Petit bain le matin. Vu les prix pratiqués à l'épicerie, nous nous dirigeons vers la zone des boui-boui faisant office de restaurants. Le moins pire est un pizzeria-bar-brasserie-glacier. Hier soir, nous avons fui cet établissement, la sono étant réglée juste un peu au-dessus du seuil de la douleur, nous avons renoncé à la traditionnelle bière, c'est dire! Ce midi la radio dégueule du Chérie FM (l'équivalent de nostalgie pour les jeunes de 40-50 ans) à un niveau sonore presque acceptable. Surprise la pizza de Luc est bonne, mes moules aussi. En confiance Luc commande des profiteroles, Funeste erreur qu'il regrettera toute l'après-midi. Balade dans les marais et bain de mer sur la plage des cunus pour ceux qui ont digéré leur déjeuner. Luc proteste: sur ce côté de plage il n'y a pas une seule fille de moins de 60 ans. En chemin, sur la plage des textiles, une armée de jeunes filles lorgnent Luc qui ne voit rien. Retour au camping. La voisine nous prête une table et deux chaises. Quel luxe! Le temps a été frais et variable voire orageux toute la journée. Maintenant que nous sommes douchés, il fait beau, trop chaud pour lire au soleil. Grr. 0 km aujourd'hui. Facile!

jeudi 24 juillet 2014

Saison 2 étape. 6. Mons La Trivalle les Cabanes de Fleury

Jeudi 24 juillet. J'ai mis mon téléphone à charger dans les sanitaires du camping. Quelle bonne idée ! il y a plein d'ados par ici. Comme dit Luc autant mettre un grand sac de bonbons sur une table et dire à un groupe d'enfants de 6 ans de ne pas en manger. Mon portable a changé de poche. Il n'y aura pas de photo de l'étape d'aujourd'hui. C'est dommage la vallée de l'Orb que nous descendons est magnifique. Nous sommes partis tôt. 10h. Il fait chaud très chaud. 36 degrés à l'ombre quand il y a de l'ombre. Nous buvons des litres d'eau et transpirons dans les côtes. Heureusement il y a plus de descentes que de montées. Nous faisons la course-poursuite avec Luc. Comme je suis plus lourd je le dépasse dans les descentes. Comme il est plus en forme il me dépasse dans les montées. Pas un seul arbre fruitier dans les environs. Nous nous rabattons vers un restaurant. Nous engloutissons 3 litres d'eau fraîche avant le 1er plat. Retour à la canicule et au jeu de course poursuite. Dans la plaine c'est moins drôle mais nous pouvons faire des arrêts mûres. Ce n'est pas comme les prunes et les figues on a le droit de les marauder. Peut-être mais ce sont les moustiques qui ont planté les ronces. Du coup ils ponctionnent leur petit litre de sang contre notre petite livre de mûres. On préférait les grognements du propriétaire du prunier de La Montagne Noire. Arrivée au camping municipal des Cabanes de Fleury. 66 km un peu chauds. Montage de la tente et plouf dans la mer. Elle elle est froide. Rien n'est parfait. C'est chouette le camping municipal des Cabanes de Fleury. Il y a des mobile-homes installés à l'année. Depuis de longues années pour certains qui ont tout le nécessaire. Antenne de télé, parabole, son Dolby Surround 200 watts . Il y en a qui ont rajouté des tôles à leur mobile-home et une toile à leur tôle. Un vrai dépaysement à quelques centaines de kilomètres de Toulouse. On se croirait dans les faubourgs de Rio. Pas à l'épicerie. Pour les prix on penserait plutôt à Paris Place Vendôme. Dodo. Programme pour demain: dodo.

Interruption temporaire des émissions...

Un facétieux trublion a subtilisé le portable de l'athlète, interrompant malencontreusement les épisodes tant attendus de ses aventures...
Le retour imminent à la civilisation et ses "bienfaits" va peut être rétablir le contact! A suivre...

mercredi 23 juillet 2014

Saison 2 étape 5 Courniou Mons La Trivalle

Décollage mollasson ce matin il fait déjà chaud. Un petit plouf dans le lac après avoir démonté la tente. Départ 10h30. L'étape est petite 40 km de faux plat descendant , mais nous n'avançons pas. On regonfle les pneus. Pas mieux. La végétation a changé nous sommes passés aux chênes verts aux cigales à la vigne et aux oliviers. Un figuier aussi. Miam. Nous cherchons du gaz. Pas moyen d'en trouver dans tout Saint-Pons-de-Thomières. Ce sera poulet patate . Un poulet pour 4 mangé à deux. Sans les patates et la bière ce serait le régime Dukan. Tant que nous restons dans la diététique tout va bien. A une chicane sur la voie verte Luc tombe. Papa bonus se précipite... pour prendre la photo. Un petit bain dans l'Orb qui jouxte le camping de ce soir. Achat d'une énorme bonbonne de gaz et ascension des gorges d'Héric. Nous avisons un spot de canyoning. Un deux trois plouf. Tous les plongeurs ont moins de 20 ans sauf un grand dadais de 50. Je plains sa chérie. Retour triomphant debout sur les freins . 45 km en tout dont trois a plus de 10%. Nous sommes plus en forme à l'arrivée qu'au départ.

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mardi 22 juillet 2014

Saison 2 étape 4 Labruguieres Courniou 2

...Un joli tunnel où je peux exercer ma voix pour la semaine prochaine. Arrivée tranquille au camping à la ferme. 40 km faciles. Nous montons la tente face à un lac. Et 2eme plouf de la journée. Elle est bonne. courses à l'épicerie locale. La patronne parle bizarre c'est le patois des Hauts-Cantons? non l'épicière est belge. Bon, bière belge pour ce soir. Avec pâté et chips et saucisse et saucisson et pâtes. Nous faisons des progrès en diététique. Une douche à la ferme. C'est cr... ROOTS! Bonne nuit les amis.
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Saison 2 étape 4 Labruguieres Courniou

Le linge a presque séché cette nuit. Nous partons sur les traces de Laurent Jalabert à l'assaut de la Montagne Noire . Surprise ça monte gentiment. Un prunier traverse la route nous sommes obligés de nous arrêter. Il ne fait pas beau il fait même frais mais le paysage est magnifique. Belle descente jusqu'à Mazamet. Ça sent l'opulence passée. Il reste tout de même une pizzeria. Bon, pizza. Nous attaquons la voie verte sur l'ancienne voie ferrée. Ça monte doucement nous faisons le petit train. Sauf Luc qui fait le TGV et se fait flasher au radar. je suis obligé de le vandaliser. Ici même les maïs sont sauvages c'est écrit sur un panneau. Le temps s'est remis au beau il fait presque chaud. Oh le joli petit coin pour faire un plouf. On se met en 'coucou la voilà' et plouf. Coucou la voilà plus d'ailleurs elle est glacée. Nous passons dans l'Hérault. J'ai failli rater le panneau...

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lundi 21 juillet 2014

Saison 2 étape 3 Revel Labruguière

Il a encore plu toute la nuit. Luc démonte même la tente sous la pluie. Départ à la même heure, 11h, mais nous nous sommes levés une demie heure plus tard, nous commençons à être super organisés. Passage devant le Lac de Saint-Ferréol. Plouf ou pas plouf? Pas plouf, on se les gèle (les roues). La voie verte nous fais contourner Cahuzac. Tout le monde s'en fout, la belle affaire. Le paysage est bien différent des deux autres étapes. Nous sommes en pleine campagne, de temps en temps le vent est favorable. C'est énervant Luc est toujours devant. Pause à midi à viviers-lès-Montagnes. On se sent bien une pizza. Walou. C'est lundi. Ici le lundi c'est Carême. Va pour une pasta alla bolognese lyophilisée. Hier dans les cahots, à moins que ça ne soit aujourd'hui en faisant tomber mon vélo, j'ai cassé les attaches de mes deux garde-boue avant et arrière. Olivier trouve tout trouve un clou. Luc MacGyver s'en sert pour refixer le garde-boue avant. Pour le garde-boue arrière ce sera ficelle ce soir à l'étape. La balade peut continuer. Nous jouons très peu à poncho aujourd'hui. Nous prenons même des couleurs. dans un petit village nous trouvons les plus grosse figue du monde. pas mauvaise en plus. En face des prunes. Elles ne sont pas terribles. Le propriétaire nous gronde. Elles n'en sont que meilleures. 40 km faciles. Arrivée dans un gîte prévu pour 11 personnes. C'est le luxe, de vrais lits et un lave-linge. Luc MacGyver c'est fait un bobo. Papa bonus va acheter des lingettes en faisant attention de prendre celles qui ne piquent pas. Apéro light pour ce soir. Saucisson bière chips. À votre santé.


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dimanche 20 juillet 2014

saison 2 étape 2 Nailloux Revel

Il a plu toute la nuit mais ça s'arrête pour le démarrage. Départ encore plus tôt qu'hier, 11h. 20 km faciles jusqu'au seuil de Naurouze. Réconfort confort sur tables à touristes puis montée le long de la rigole de Riquet. Mais il n'y a que Riquet qui rigole, nous , on rame. Pointes à 10km/h entre les flaques, les racines et les branches tombées dans la nuit. Je retrouve avec plaisir le cocktail boue-cailloux qui s'accroche à ma roue. Il faut que je m'arrête pour en enlever tous les km puis tous les 500m puis tous les 100m. C'est comme quand on ne sait pas régler le frein du vélo d'appartement. Suis-je dans les Alpes avec des côtes à 15%? Non, la rigole à côté n'a rien d'un torrent. La super terre du Lauragais prend mon garde-boue pour un moule a briques. Je démonte, je démoule, je suis épuisé, je n'avais pas prévu une étape de montagne aujourd'hui. Et Luc qui m'attend... En maraudant des prunes. Arrivée au lac de l'Enclas sous le déluge. Un petit bain ? Bof, on sort de la douche . Glace et bière pour se réchauffer et on continue côté Haute Garonne. Ca roule comme sur du billard. On alterne: Poncho, pas poncho, poncho... Où sont mes lunettes? J'ai dû les perdre la dernière fois que j'ai mis mon imperméable. Demi tour. Une branche bloque ma roue. En l'enlevant je tombe sur mes lunettes. Chouette! Arrivée au camping. 53km. Luc a dû faire trois fois la distance a force de faire demi-tour pour voir ce que je f**. Il pleut toujours. Resto. Et retour du resto sous la pluie. Demain il fait beau c'est promis.
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samedi 19 juillet 2014

saison 2, étape 1. Toulouse - Nailloux

Départ aux aurores, 11h30. Nous cambriolons une banque et partons à fond les carafons. Le vent est fort et défavorable pour moi. Pas pour Luc qui est loin devant. Un moment, en tous cas, il crève pour la première fois. Réparation rapide, je commence à avoir l'habitude, une pompe et une chambre à air de secours. On regonfle les cyclistes à la crêpe au Nutella quelques km plus loin et grimpons vers Nailloux. Emplettes avant l'arrivée et... seconde crevaison. Cette fois ci c'est la canette de bière qui fuit. Réparation de fortune: Luc boit la bière. Juré que je l'ai pas aidé... Plouf dans le lac. Elle est bonne quoique vaseuse. Nous sortons après avoir vu un silure avaler un cheval. Montage de la tente sans galère et sans maillet. Repas alsacien et équilibré : saucisson, pâtes, saucisses, bière.

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